Edouard Philippe entre Joël Mergui (président du Consistoire central israélite de France) et Haïm Korsia (Grand rabbin de France). |
Avec ses dernières déclarations, le Premier Ministre est dans la lignée de ce qu'annonçait Emmanuel Macron il y a quelques semaines avec la confusion antisémitisme/antisionisme qui devient un passage obligé pour tout représentant de l'exécutif qui se respecte :
Pour le chef du gouvernement, si les actes antisémites ont baissé en 2016 (-58,5 %), ce recul « ne doit pas faire oublier une autre réalité », celle de la « banalisation de l’antisémitisme et de sa forme réinventée […] qu’est l’antisionisme ».
On remarquera la manière bien particulière dont la cérémonie s'est conclue :
« Nous ne laisserons rien passer et vous ne serez pas seuls dans ce combat car ce combat, c’est évidemment celui de toute la République », a fait valoir le Premier ministre devant les responsables communautaires, dont le grand rabbin de France Haïm Korsia, qui a conclu la cérémonie par la « prière pour la République française », dite chaque fin de semaine dans les synagogues.